Nous sommes Krysta et Karolann et, ensemble, nous avons fondé Cœur en tête il y a près de 3 ans. Nous sommes toutes deux mamans et professionnelles de l’enfance (M.Sc. et D.Psy, respectivement). Notre entreprise est née d’un profond désir de contribuer à un changement de paradigme concernant le développement de l’enfant et la parentalité. Notre souhait est de mettre en lumière ce qui est si souvent oublié ou non considéré, soit l’attachement et les émotions.
Dans notre société d’aujourd’hui, il existe des enjeux grandissants qui nous indiquent qu’un changement est maintenant devenu plus qu’essentiel. L’omniprésence de l’anxiété, la dépression, la violence et l’intimidation n’en sont que quelques exemples. Pourquoi voit-on de plus en plus de souffrance? Et, surtout, que pouvons-nous faire pour y remédier réellement?
Et si au cœur de ces enjeux était la déconnexion? La déconnexion envers nous-même et la déconnexion envers nos enfants.
Une des pratiques qui nous inspire au quotidien est celle des sages-femmes. La profession de sage-femme en est une qui, dès le départ, mise sur la connexion et la reconnexion en accompagnant les mamans à l’intérieur de leur accouchement, de la naissance d’un petit humain qui est, en soi, l’un des plus grands événements de la nature elle-même.
C’est au travers de nos expériences personnelles (lire les expériences de Krysta et de Karolann) à se retrouver sous la charge de sages-femmes afin d’enfanter nos bébés que nous avons pu non seulement comprendre, mais bien expérimenter le sentiment d’empowerement.
Les mamans en devenir ont besoin, plus que jamais, de ne pas se retrouver aveugles et dépendantes envers une personne experte ou un système qui, sans le savoir, peuvent les déconnecter de leurs instincts et de leur intuition.
Les sages-femmes ont ce pouvoir réel d’aider les mamans (parents) en devenir à évoluer dans un chemin de confiance en elles-mêmes. Elles ont cet impact réel de nourrir la relation que les mamans ont avec leur bébé avant, pendant et après l’accouchement.
Le contexte humain est NÉCESSAIRE pour se sentir en sécurité et confiant. C’est au cœur de leur mission et de la nôtre également.
La danse relationnelle, ce va-et-vient si abstrait, mais si important à l’intérieur de toute relation d’aide ne peut pas être apprise, ni enseignée. Elle est malheureusement trop souvent laissée de côté dans le système médical, mais est partie intégrante de la pratique sage-femme. La danse relationnelle est le produit même d’être connecté à son cœur, ses instincts et ses yeux.
Nous nous inspirons ainsi de notre vécu pour pouvoir, à notre tour, valser et empowerer les parents et les intervenants à nos côtés.
Cœur en tête se laisse non seulement imprégnée par la profession des sages-femmes, mais nous allons même jusqu’à dire que nous nous retrouvons à être une forme de continuité de cette profession sacrée.
Nous nous considérons comme des facilitatrices de la connexion entre les adultes et leur ressenti, entre les adultes et les enfants sous leur charge. Nous nous considérons également comme des facilitatrices de l’expression des émotions qui est, malheureusement, trop souvent bloquée pour permettre aux instincts et aux émotions des parents et des enfants de faire leur travail, ce travail qui est celui de faire grandir nos enfants au mieux.
Le message commun de nos professions est que nous sommes naturellement équipées pour enfanter, pour aimer, pour prendre soin de et pour élever nos enfants pour qui nous sommes la réponse.
Protégeons ensemble, en tant que société, les professions enracinées dans tant sagesse, de connaissances et de bienveillance parce que c’est de cet espace que nous pourrons avoir un meilleur espoir pour demain.
Protégeons les professions qui marient science et intuition.
Protégeons la pratique sage-femme!
Ensemble, protégeons nos cœurs, nos sentiments, nos instincts et nos enfants.
Krysta Letto, M.Sc.
0 commentaires