J’aime courir.

La première année avec bébé était assez difficile. Elle avait besoin de (BEAUCOUP) de proximité et j’étais souvent seule avec elle (et elle souhaitait souvent seulement mes soins).

Dans cette première année de presque fusion, je ne sentais pas que j’avais l’espace ni la possibilité réelle de répondre à ses besoins primaires tout en protégeant mon désir de courir. J’ai donc plus souvent marché.

Et je me suis dirigée vers un espace où mon sentiment de culpabilité a pris le dessus. Vers 20 mois, même si l’espace s’est naturellement créé et même si ma tête savait que ma course ne pouvait pas nuire à ma petite (et ne pouvait que me faire du bien), je n’y allais pas.

Je vous partage mon cycle de pensées de ce moment :

Moi : “Ah, j’irais courir” – je m’habillais pour la course.
Ma petite me réclamait pour jouer avec elle.
(Allo mon sentiment de culpabilité)
Moi : “Ohhh ben… est-ce que ça vaut vraiment la peine ? Ma petite fera une crise, elle préfère que je reste.”
(Allo le doute de soi + culpabilité)
Moi : “Bon c’est okay – je vais rester à la maison, pas de problème, de toute façon plus tard j’irai marcher.”

Mon mari : “Oh Krysta, je vais faire un petit tour de vélo, ça va me faire du bien.”

Je BOUILLONNAIS de colère.

Ma petite me réclame et je réagis : “C’est assez là !” (à l’extérieur de mes intentions bienveillantes).
Je sens à nouveau un sentiment de culpabilité… mais cette fois-ci elle est un peu différente.

Notre culpabilité est censée agir en tant que boussole interne – à nous aligner lorsque nous intervenons à l’extérieur de notre système de valeurs.

Lorsque j’ai haussé le ton, je me suis sentie coupable et cela m’a permis de faire pause et de réfléchir pour réparer et me réaligner.

Lorsque je me suis habillée pour aller courir et que j’ai vu l’envie de ma petite de jouer avec moi, je me suis sentie coupable. Mais pourtant… je ne posais pas de geste qui sortait à l’extérieur de mon système de valeurs. Même que prendre soin de moi et travailler sur mes limites personnelles sont des éléments importants pour moi.

Est-ce réellement de la culpabilité ou est-ce que je ressentais la déception de mon enfant ? Est-ce réellement de la culpabilité ou est-ce que je me sens responsable de “fixer” les émotions désagréables de mon enfant (et des gens qui m’entourent) ?

Cher parent, il est possible de reconnaître et valider les désirs de nos enfants, tout en gardant nos limites (et sans nécessairement changer nos plans).

“Oh mon cœur, j’entends que tu veux qu’on se colle. Tu es déçue que je parte. On se collera à mon retour.”

Le sentiment de culpabilité est, disons-le, désagréable ! Mais plus on y résiste, plus elle revient de façon entremêlée.

Si toi aussi tu souhaites te libérer de la culpabilité non nécessaire tout en faisant de la place à ta boussole interne, rejoins-moi dans la formation Allo Culpabilité pour :

• Comprendre les nuances de la culpabilité : la (vraie) culpabilité VS la (fausse) culpabilité.
• Découvrir le super pouvoir de la culpabilité dans la relation parent-enfant.
• Apprendre comment tolérer la culpabilité au lieu de la faire taire.
• Retrouver votre confiance parentale.

Krysta Letto, M.Sc.